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Myotesting


Le myotesting définit la zone de contrôle optimale grâce à un processus d’évaluation permettant d’identifier le signal le plus fort et distinct.

La zone choisie doit se trouver à un endroit restant en contact avec l’emboîture sur toute l’amplitude articulaire du bras.

Fermer les yeux et imaginer le mouvement de la main absente tout en bougeant la main saine peut aider.

En règle générale, le prothésiste et le kinésithérapeute choisissent ensemble les points de contrôle optimaux.


Choix de la zone musculaire

Les muscles utilisés pour le contrôle de la prothèse dépendent du niveau d’absence de l’utilisateur. En règle générale, les muscles utilisés doivent étroitement correspondre à l’anatomie naturelle du mouvement. Ainsi, l’utilisateur trouvera l'usage de la prothèse plus simple que s’il doit utiliser des muscles dont l’action naturelle n’est pas liée au mouvement qu’il devra imiter.

Les points musculaires les plus courants sont :

Trans-radial

  • Fermeture : fléchisseurs du poignet
  • Ouverture : extenseurs du poignet

Trans-huméral

  • Fermeture : biceps
  • Ouverture : triceps

Si un coude électronique est inclus dans la prothèse, ces muscles auront une double action et contrôleront la flexion et l’extension du coude.

Main partielle

  • Éminence thénar
  • Éminence hypothénar
  • Muscles interosseux dorsaux

En cas d’absence de ces muscles, les muscles de l’avant-bras peuvent être utilisés.


Préparation au testing musculaire

  1. Nettoyer légèrement la surface de la peau avec un coton imbibé d’alcool isopropylique pour retirer toute substance susceptible de perturber le testing.
  2. Expliquer l’action à effectuer à l’utilisateur en lui demandant d’imaginer le mouvement de son membre absent.

    Niveau trans-radial
    Pour la fermeture : flexion du poignet, fermeture des doigts, serrer le poing
    Pour l’ouverture : extension du poignet, extension des doigts, abduction des doigts

    Niveau trans-huméral
    Pour la fermeture : flexion du coude
    Pour l’ouverture : extension du coude

    Répliquer la même action avec le membre sain peut également aider. L’utilisateur ne doit pas avoir à employer toute sa force, l’effort consenti doit être raisonnable et répétable, et ne pas trop fatiguer les muscles.
  3. Demander à l’utilisateur de contracter son membre résiduel et palper les groupes musculaires antagonistes.
  4. Une fois le centre du muscle localisé, tracer un repère sur la zone avec un stylo ou un feutre.
  5. Humidifier la peau à l’aide d’essuie-tout humide pour améliorer la conductivité des électrodes, au besoin.

Graphique optimal

Les signaux rouges (ouverture) et bleus (fermeture) restent isolés et l’un est toujours plus fort que l’autre.

Exemple de mauvais contrôle

Lorsque le signal rouge (ouverture) et le signal bleu (fermeture) se chevauchent, la main alternera entre ouverture et fermeture, ce qui sera particulièrement frustrant et gênant pour l’utilisateur. Il est nécessaire d’envoyer des signaux clairement distincts. Dans ce cas, il faut réaliser davantage d’exercices musculaires.

Tutoriels vidéos


Entraînement musculaire avec le Virtu-Limb

Les exercices et les jeux sont accessibles depuis l’application Biosim sur iPad (ils ne sont pas disponibles sur iPhone ou iPod).

La main virtuelle peut être tournée sur l’écran selon les préférences de l’utilisateur en la faisant glisser sur l’écran.

Les barres de force indiquent la force de chaque contraction musculaire pendant que l’utilisateur ouvre et ferme la main virtuelle.

Une fois l’utilisateur capable d’ouvrir et de fermer la main systématiquement, il peut passer aux exercices de déclencheurs musculaires pour activer les différentes prises telles que la prise à trois doigts et le pincement.